Sa Providence
Dieu, le bon Créateur de toutes choses, dans sa puissance et sa sagesse infinies, soutient, dirige, dispose et gouverne toutes les créatures et toutes les choses des plus grandes aux plus petites par sa très sage et sainte providence, aux fins pour lesquelles elles ont été créées. Il le fait selon sa prescience infaillible, et le conseil libre et immuable de sa propre volonté, à la louange de sa sagesse, de sa puissance, de sa justice, de son infinie bonté et de sa miséricorde glorieuses.
- La Confession de foi de Londres, 1689
Tant que la terre subsistera, les semailles et la moisson, le froid et la chaleur, l'été et l'hiver, le jour et la nuit ne cesseront point.
Genèse 8.22
Dieu m'a envoyé devant vous pour vous faire subsister dans le pays, et pour vous faire vivre par une grande délivrance. Ce n'est donc pas vous qui m'avez envoyé ici, mais c'est Dieu
Genèse 45.7-8
L'Éternel fait mourir et il fait vivre. Il fait descendre au séjour des morts et il en fait remonter. L'Éternel appauvrit et il enrichit, Il abaisse et il élève. De la poussière il retire le pauvre, du fumier il relève l'indigent, pour les faire asseoir avec les grands. Et il leur donne en partage un trône de gloire ; car à l'Éternel sont les colonnes de la terre, et c'est sur elles qu'il a posé le monde. Il gardera les pas de ses bien-aimés. Mais les méchants seront anéantis dans les ténèbres ; car l'homme ne triomphera point par la force. Les ennemis de l'Éternel trembleront ; du haut des cieux il lancera sur eux son tonnerre ; l'Éternel jugera les extrémités de la terre. Il donnera la puissance à son roi, et il relèvera la force de son oint.
1 Samuel 2.6-10
C'est toi, Éternel, toi seul, qui as fait les cieux, les cieux des cieux et toute leur armée, la terre et tout ce qui est sur elle, les mers et tout ce qu'elles renferment. Tu donnes la vie à toutes ces choses, et l'armée des cieux se prosterne devant toi.
Néhémie 9.6
Si je prends les ailes de l'aurore, et que j'aille habiter à l'extrémité de la mer, là aussi ta main me conduira, et ta droite me saisira.
Psaumes 139.9-10
L'Éternel soutient tous ceux qui tombent, et il redresse tous ceux qui sont courbés. Les yeux de tous espèrent en toi, et tu leur donnes la nourriture en son temps. Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie. L'Éternel est juste dans toutes ses voies, et miséricordieux dans toutes ses œuvres. L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec sincérité ; Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, il entend leur cri et il les sauve. L'Éternel garde tous ceux qui l'aiment, et il détruit tous les méchants. Que ma bouche publie la louange de l'Éternel, et que toute chair bénisse son saint nom, à toujours et à perpétuité !
Psaumes 145.14-21
L'Éternel des armées l'a juré, en disant : Oui, ce que j'ai décidé arrivera, ce que j'ai résolu s'accomplira.
Ésaïe 14.24
Comme la pluie et la neige descendent des cieux, et n'y retournent pas sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, sans avoir donné de la semence au semeur et du pain à celui qui mange, ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : elle ne retourne point à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli mes desseins.
Ésaïe 55.10-11
C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n'amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu'eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? Et pourquoi vous inquiéter au sujet du vêtement ? Considérez comment croissent les lis des champs : ils ne travaillent ni ne filent ; cependant je vous dis que Salomon même, dans toute sa gloire, n'a pas été vêtu comme l'un d'eux. Si Dieu revêt ainsi l'herbe des champs, qui existe aujourd'hui et qui demain sera jetée au four, ne vous vêtira-t-il pas à plus forte raison, gens de peu de foi ? Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.
Matthieu 6.25-34
Ne vend-on pas deux passereaux pour un sou ? Cependant, il n'en tombe pas un à terre sans la volonté de votre Père. Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux.
Matthieu 10.29-31
car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être
Actes 17.28
C'est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen !
Romains 11.36
Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui.
Colossiens 1.15-17
[le Fils] étant le reflet de sa gloire et l'empreinte de sa personne, et soutenant toutes choses par sa parole puissante, a fait la purification des péchés et s'est assis à la droite de la majesté divine dans les lieux très hauts,
Hébreux 1.3
Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance ; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées.
Apocalypse 4.11
Job 38
L'Éternel répondit à Job du milieu de la tempête et dit :
Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? Ceins tes reins comme un vaillant homme ; je t'interrogerai, et tu m'instruiras.
Où étais-tu quand je fondais la terre ? Dis-le, si tu as de l'intelligence. Qui en a fixé les dimensions, le sais-tu ? Ou qui a étendu sur elle le cordeau ? Sur quoi ses bases sont-elles appuyées ? Ou qui en a posé la pierre angulaire, alors que les étoiles du matin éclataient en chants d'allégresse, et que tous les fils de Dieu poussaient des cris de joie ?
Qui a fermé la mer avec des portes, quand elle s'élança du sein maternel ; quand je fis de la nuée son vêtement, et de l'obscurité ses langes ; quand je lui imposai ma loi, et que je lui mis des barrières et des portes ; quand je dis : tu viendras jusqu'ici, tu n'iras pas au delà ; ici s'arrêtera l'orgueil de tes flots ?
Depuis que tu existes, as-tu commandé au matin ? As-tu montré sa place à l'aurore, pour qu'elle saisisse les extrémités de la terre, et que les méchants en soient secoués ; pour que la terre se transforme comme l'argile qui reçoit une empreinte, et qu'elle soit parée comme d'un vêtement ; pour que les méchants soient privés de leur lumière, et que le bras qui se lève soit brisé ?
As-tu pénétré jusqu'aux sources de la mer ? T'es-tu promené dans les profondeurs de l'abîme ? Les portes de la mort t'ont-elles été ouvertes ? As-tu vu les portes de l'ombre de la mort ? As-tu embrassé du regard l'étendue de la terre ? Parle, si tu sais toutes ces choses. Où est le chemin qui conduit au séjour de la lumière ? Et les ténèbres, où ont-elles leur demeure ? Peux-tu les saisir à leur limite, et connaître les sentiers de leur habitation ? Tu le sais, car alors tu étais né, et le nombre de tes jours est grand !
Es-tu parvenu jusqu'aux amas de neige ? As-tu vu les dépôts de grêle, que je tiens en réserve pour les temps de détresse, pour les jours de guerre et de bataille ? Par quel chemin la lumière se divise-t-elle, et le vent d'orient se répand-il sur la terre ? Qui a ouvert un passage à la pluie, Et tracé la route de l'éclair et du tonnerre, pour que la pluie tombe sur une terre sans habitants, Sur un désert où il n'y a point d'hommes ; pour qu'elle abreuve les lieux solitaires et arides, et qu'elle fasse germer et sortir l'herbe ? La pluie a-t-elle un père ? Qui fait naître les gouttes de la rosée ? Du sein de qui sort la glace, et qui enfante le frimas du ciel, pour que les eaux se cachent comme une pierre, et que la surface de l'abîme soit enchaînée ?
Noues-tu les liens des Pléiades, ou détaches-tu les cordages de l'Orion ? Fais-tu paraître en leur temps les signes du zodiaque, et conduis-tu la Grande Ourse avec ses petits ? Connais-tu les lois du ciel ? Règles-tu son pouvoir sur la terre ? Élèves-tu la voix jusqu'aux nuées, pour appeler à toi des torrents d'eaux ? Lances-tu les éclairs ? Partent-ils ? Te disent-ils : Nous voici ?
Qui a mis la sagesse dans le cœur, ou qui a donné l'intelligence à l'esprit ? Qui peut avec sagesse compter les nuages, et verser les outres des cieux, pour que la poussière se mette à ruisseler, et que les mottes de terre se collent ensemble ? Chasses-tu la proie pour la lionne, et apaises-tu la faim des lionceaux, quand ils sont couchés dans leur tanière, quand ils sont en embuscade dans leur repaire ? Qui prépare au corbeau sa pâture, quand ses petits crient vers Dieu, quand ils sont errants et affamés ?
Job 39
Sais-tu quand les chèvres sauvages font leurs petits ? Observes-tu les biches quand elles mettent bas ? Comptes-tu les mois pendant lesquels elles portent, et connais-tu l'époque où elles enfantent ? Elles se courbent, laissent échapper leur progéniture, et sont délivrées de leurs douleurs. Leurs petits prennent de la vigueur et grandissent en plein air, Ils s'éloignent et ne reviennent plus auprès d'elles. Qui met en liberté l'âne sauvage, et l'affranchit de tout lien ? J'ai fait du désert son habitation, de la terre salée sa demeure. Il se rit du tumulte des villes, il n'entend pas les cris d'un maître. Il parcourt les montagnes pour trouver sa pâture, il est à la recherche de tout ce qui est vert.
Le buffle veut-il être à ton service ? Passe-t-il la nuit vers ta crèche ? L'attaches-tu par une corde pour qu'il trace un sillon ? Va-t-il après toi briser les mottes des vallées ? Te reposes-tu sur lui, parce que sa force est grande ? Lui abandonnes-tu le soin de tes travaux ? Te fies-tu à lui pour la rentrée de ta récolte ? Est-ce lui qui doit l'amasser dans ton aire ?
L'aile de l'autruche se déploie joyeuse ; on dirait l'aile, le plumage de la cigogne. Mais l'autruche abandonne ses œufs à la terre, et les fait chauffer sur la poussière ; elle oublie que le pied peut les écraser, qu'une bête des champs peut les fouler. Elle est dure envers ses petits comme s'ils n'étaient point à elle ; elle ne s'inquiète pas de l'inutilité de son enfantement. Car Dieu lui a refusé la sagesse, il ne lui a pas donné l'intelligence en partage. Quand elle se lève et prend sa course, elle se rit du cheval et de son cavalier.
Est-ce toi qui donnes la vigueur au cheval, et qui revêts son cou d'une crinière flottante ? Le fais-tu bondir comme la sauterelle ? Son fier hennissement répand la terreur. Il creuse le sol et se réjouit de sa force, il s'élance au-devant des armes ; il se rit de la crainte, il n'a pas peur, il ne recule pas en face de l'épée. Sur lui retentit le carquois, brillent la lance et le javelot. Bouillonnant d'ardeur, il dévore la terre, Il ne peut se contenir au bruit de la trompette. Quand la trompette sonne, il dit : en avant ! Et de loin il flaire la bataille, la voix tonnante des chefs et les cris de guerre.
Est-ce par ton intelligence que l'épervier prend son vol, et qu'il étend ses ailes vers le midi ? Est-ce par ton ordre que l'aigle s'élève, et qu'il place son nid sur les hauteurs ? C'est dans les rochers qu'il habite, qu'il a sa demeure, sur la cime des rochers, sur le sommet des monts. De là il épie sa proie, il plonge au loin les regards. Ses petits boivent le sang ; et là où sont des cadavres, l'aigle se trouve.